mardi 29 mars 2011

lundi 28 mars 2011

MAIS D'AVENTURES EN AVENTURES



si on me cherche je suis sur le canapé
ou par terre
c'est
L'ETE
NOM DE DIEU
L'ETEEEEEEEEEEEEEEE

vendredi 18 mars 2011

Road [bad] trip in Wien_Part I/ Bière, Goulash ET 205

C’est quand fou comme tout peut changer en si peu de temps. Je sais bien qu’on ne cesse de se le dire, ou pire qu’on nous le rabâche. Rassurez-vous, je ne n’enfoncerais pas plus dans les clichés, juste pour dire que l’on ne s’en rend jamais assez compte tant que l’on ne pas réellement vécu. Et je n’aurai jamais autant parlé en connaissance de cause.

Cette fabuleuse histoire commence par un road trip à 3, limite improvisé, Vevey/Zurich/München/Salzburg/Vienne sans arrêt. Plus de 1000 bornes et 12 heures de voiture de nuit, dans une antique 205 qui vous bouffe le dos et vous anesthésies les tympans pour une arrivée triomphale au petit matin dans la ville endormie, sur fond de « Ronde de nuit » de la Mano. Sur le coup, la joie d’arriver enfin fait oublier tout le reste et même si l’on ne voit pas encore grand-chose de la ville, et même si on a aucune idée de l’ou on va, on continuer de rouler.

Bon c’est bien beau de s’émerveiller mais il fallait bien trouver l’hôtel. Direction le métro. Mon premier vrai souvenir de Vienne. Le moment où nous sommes engouffrés dans l’U-Bahn pour voir la station s’animer en se laissant enivrer par la forte odeur d’huile. C’est fou, cette odeur d’huile, bien sûr c’est parce qu’elle me rappelait autre chose, n’empêche que pour moi elle restera désormais liée à Vienne. Bref. Enfin arrivé à l’auberge, idéalement situé entre deux peep-show, on apprécie jamais autant un lit qu’après avoir roulé toute la nuit. Et ce malgré la présence d’un tuberculeux dans le dortoir, près à cracher son second poumon à tout instant.

En réalité, je n’ai vraiment découvert Vienne qu’après ça. Mais vraiment découvert, genre claque dans ta gueule. Et même en ayant dormi qu’une poignée d’heures, le plaisir de découvrir enfin la ville vaut tous les cafés du monde. Et comment mieux découvrir une ville qu’en s’y perdant ? Bon ok, Vienne est à sens unique et si on loupe la sortie c’est quand même pas si compliqué de se retrouver à l’opposé d’où on souhaitait aller. Mais quand même. Et si j’avoue volontiers avoir une réelle passion pour me perdre dans les villes, je n’ai jamais autant aimé le faire que dans celle-ci. En roulant à 30km/h et en passant la tête par la vitre en essayant de voir encore plus loin que ce que le panorama de la voiture ne m’y restreint. Et de rue en avenue, d’avenue en boulevard, je n’aurai jamais ressenti un tel taux d’émerveillement au mètre carré. Une vieille pute de ma connaissance m’avait vanté la ville comme lieu idéal de tournage d’un film. Je finissais par me dire qu’elle n’avait pas complètement tort. Vienne a ce côté magique qui donne un peu l’impression de rentrer dans une autre époque, une autre dimension, , un dépaysement total qui vous fait vous sentir si bien, et plus totalement vous-même.

Mais se perdre c’est bien quand on est seul. Quitte à partir à trois, autant se retrouver pour visiter. Mais avant tout pour manger. Et quoi de mieux que d’être à Vienne en hiver pour en profiter et manger un goulasch ? Ce fameux goulasch tant vanté qui au final ressemble à s’y méprendre à la daube provençale de ma grand-mère. Mais bon, on s’en fout et ça réchauffe. Et de toute façon à Vienne tout est beau, tout est cool. Même les relous qui veulent te vendre des places d’opéras ou les touristes en calèche.* Peut-être qu’après tant d’heures de route, tout pourrait paraitre merveilleux dans n’importe quelle ville, mais non. Peut-être que le manque de sommeil contribue fortement à cet état permanent d’émerveillement, mais non à Vienne c’est autre chose. La Stephans Plaz et son immonde sculpture, les rues piétonnes, le palais impérial et la place Hofburg, le Café Central si classe qu’on n’ose même pas y entrer. Ça ne servirait à rien d’essayer de vous décrire tout ça, de tenter de retranscrire ce que l’on ressent, ce bien être qui vous transporte. Et puis vous avez qu’à y aller merde. Juste deux mots : émerveillement permanent. En y repensant je ne retrouve pas un seul mauvais souvenir de ce premier jour, du second non plus si ce n’est qu’il fallait repartir le lendemain.

Et les autrichiens me diraient-vous ? Il est vrai que ce peuple véhicule un certain nombre de clichés, sans doute dus à cette langue gutturale qu’est l’autrichien, qui pourraient les faire passer pour des gens antipathiques et peu serviables. Ce qui est en grande partie totalement vrai. Entendons-nous, pas de généralisation ici, les autrichiens sont des gens comme les autres. Mais qui parlent une langue dégueulasse et ne veulent même pas en faire profiter les touristes. Bien sûr, j’hyperbolise, mais sachez tout de même que l’autrichien n’est pas le type le plus souriant au monde. Bizarre en vivant dans une telle ville.

Ce qui reste appréciable à Vienne c’est que certes la ville est magnifique de jour mais elle est tout autant de nuit. Dans un registre différent. A notre programme, soirée sur les bords du beau Danube marron au « Flex » qui malgré son nom, qui peut nous paraitre ridicule, n’a rien à voir Le Macumba. Imaginez une soirée drum n’bass ou hormis les panneaux signalant l’interdiction, la seule trace de législation anti-tabac apparente est l’absence de cendriers. Ajoutez à ceci des pintes de bières à 3€ et le tour est joué. Certaine seront plus motivée que d’autres pour chauffer le dance floor. D’autres en vieilles putes aigries, cloués au comptoir, regarderont les brownies passer. Mais en fin de soirée tout le monde s’y met. Tout le monde s’y met tant que la musique décide de s’arrêter, et c’est les éternelles sorties de boite mais en version autrichienne sous-titré anglais. Une spéciale cassedédi au FUI grâce à qui on en aura appris un peu plus sur les déficiences du système immunitaire. Un dernier tour par le métro, qui nous glissent sous les pieds, avant de regagner le dortoir alors que journée commençait à devenir longue.

Le lendemain sera du même acabit, mais en mode loque. Toujours de la visite, un jeu de piste « à la recherche de la bibliothèque nationale », mais avec des haltes de 2h30 dans le premier endroit vendant de la bouffe. Un mélange de fatigue et d’exaspération de déjà repartir de cette endroit où l’on se sent si bien et qu’on ne voudrait ne pas quitter. Tant et si bien qu’à vouloir rentrer tôt on se retrouve à partir vers 2/3h du matin, imbibé de bière et d’herbe trop défoncés pour pouvoir rentrer dans la chambre et rester plantés devant à rigoler comme trois bossus.

Avant de partir à Vienne je pensais que le sommeil était une nécessité pour moi. Et bien je me trompais. Après avoir dormi trop peu afin de rendre les clefs de la chambre à l’heure, petit tour par les musées et c’était reparti pour 1000 bornes de caisse et une arrivée prévue dans la soirée en Suisse. Mais seulement prévue.

Et si nous savions alors ce qui nous attendait nous aurions peut-être profités un peu plus de la beauté de Vienne et de l’euphorie que cette dernière procure. Et qui, bien que je ne l’ai connu que deux jours, continue à me marquer.

S.

mardi 8 mars 2011

BON VOYAGE, SOIS SAGE

UN PEU MAIS PAS TROP



tu trouveras les conseils avisés de Stanley Greene au cas ou il y ait la guerre en Australie et que tu décides de devenir photoreporter...


and have fun my beloooooved bro